Gramophone (R-U) - Novembre 2025
Jeremy Nicholas
"Aucune de ces trois œuvres ne mérite d'être aussi méconnue, et Berlinskaya et Ancelle en font la meilleure promotion qui soit, surpassant de loin les interprétations précédentes. (...) Le dernier, et certainement le plus difficile techniquement, est le Concerto pour deux pianos, composé en 1956, de Victor Babin, moitié du célèbre duo de pianistes mari et femme Vronsky et Babin. Tout comme le sont Berlinskaya et Ancelle, qui répondent avec insouciance et une superbe définition à cette écriture (...) Succès populaire garanti pour cet album et une excellente sortie d'Alpha à tous points de vue : interprétation, équilibre, acoustique et présentation. Les amateurs de répertoire n'ont pas à hésiter."
Klassik-begeistert (Allemagne) - Octobre 2025
Dirk Schauß
"Au centre : Ludmila Berlinskaya et Arthur Ancelle. Deux pianistes qui jouent comme s'ils n'avaient rien à perdre. En les écoutant, on a parfois l'impression qu'ils sont assis face à face au piano et qu'ils oublient que les micros sont allumés. Ils écoutent, rient, flirtent, se disputent – tout cela à travers les touches. Un tel duo est une chance. L'Orchestre Victor Hugo ? Solide et coloré. (...) Et à la fin, une fugue qui galope à un tel rythme qu'on a du mal à la suivre. Les pianistes s'y lancent comme si leur vie en dépendait. (...) Et que reste-t-il après l'écoute ? Avant tout, l'émerveillement. Cette musique – de Suesse, Beach et Babin – mérite d'être jouée plus souvent. Berlinskaya et Ancelle sont plus que de simples interprètes, ils semblent agir par conviction. Ils jouent avec brio, certes, mais aussi avec âme. (...) Ce CD n'est donc pas seulement un enregistrement, c'est une référence. (...) Et le plus beau dans tout cela : ce CD ne sonne pas comme un « programme obligatoire pour spécialistes », mais comme de la musique que l'on écoute simplement avec plaisir. Vivante, surprenante, parfois un peu difficile d'accès, mais toujours captivante. En bref : une véritable découverte."