Valentin Berlinsky : Le Quatuor d'une vie
Qui ne connaît pas le Quatuor Borodine ? Il était d'usage de dire que cet ensemble était au quatuor à cordes ce que Richter était au piano, Oïstrakh au violon, Rostropovitch au violoncelle…
Mais ce que le public occidental sait plus rarement, c'est que la longévité exceptionnelle de ce Quatuor (1945 à aujourd'hui) et son niveau de perfection toujours renouvelé étaient notamment dus à un homme d'exception : Valentin Berlinsky (1925-2008).
Outre qu’il fut le fondateur du premier ensemble soviétique à partir à l’étranger, effectuant plus de six cents tournées dans cinquante-quatre pays, laissant un héritage discographique colossal, Valentin Berlinsky était aussi et surtout un violoncelliste à la sensibilité exceptionnelle. Celui qui fut l’ami d’Alexandre Soljenitsyne, de Maya Plisetskaya, de l’académicien Andreï Sakharov et du joueur d’échecs Garry Kasparov, était un musicien intransigeant et un véritable patriote qui, pour l’anecdote, joua le même jour de l’année 1953 aux enterrements de Staline et de Prokofiev.
Il évoque ici son enfance sibérienne, les années de guerre, de conservatoire à Moscou au centre de l’élite culturelle soviétique, l’influence de Dmitri Chostakovitch, l’amitié de Sviatoslav Richter et surtout son travail inlassable qui a conduit à la constitution d’une véritable école de quatuor en URSS et dont l’influence a porté dans le monde entier.
Homme discret et personnalité remarquable, Valentin Berlinsky se livre ici en ardent serviteur de « la naissance vivante et immédiate de la Musique, l’interaction complexe des sons telle qu’elle est écrite dans le texte ».
Un ouvrage qui explore les grandeurs et les servitudes de la Musique, à travers l’exemple d’une vie, loin de la recherche stérile des honneurs, tout entière dévouée au quatuor.
Mais ce que le public occidental sait plus rarement, c'est que la longévité exceptionnelle de ce Quatuor (1945 à aujourd'hui) et son niveau de perfection toujours renouvelé étaient notamment dus à un homme d'exception : Valentin Berlinsky (1925-2008).
Outre qu’il fut le fondateur du premier ensemble soviétique à partir à l’étranger, effectuant plus de six cents tournées dans cinquante-quatre pays, laissant un héritage discographique colossal, Valentin Berlinsky était aussi et surtout un violoncelliste à la sensibilité exceptionnelle. Celui qui fut l’ami d’Alexandre Soljenitsyne, de Maya Plisetskaya, de l’académicien Andreï Sakharov et du joueur d’échecs Garry Kasparov, était un musicien intransigeant et un véritable patriote qui, pour l’anecdote, joua le même jour de l’année 1953 aux enterrements de Staline et de Prokofiev.
Il évoque ici son enfance sibérienne, les années de guerre, de conservatoire à Moscou au centre de l’élite culturelle soviétique, l’influence de Dmitri Chostakovitch, l’amitié de Sviatoslav Richter et surtout son travail inlassable qui a conduit à la constitution d’une véritable école de quatuor en URSS et dont l’influence a porté dans le monde entier.
Homme discret et personnalité remarquable, Valentin Berlinsky se livre ici en ardent serviteur de « la naissance vivante et immédiate de la Musique, l’interaction complexe des sons telle qu’elle est écrite dans le texte ».
Un ouvrage qui explore les grandeurs et les servitudes de la Musique, à travers l’exemple d’une vie, loin de la recherche stérile des honneurs, tout entière dévouée au quatuor.